jeudi 31 mai 2012

Les "bouffeurs de temps"!


Que faire lorsque les "bouffeurs de temps" sont les e-mails, les téléphones portables et les réunionites?

Joan Hamel

Les "bouffeurs de temps" a un impact sur notre santé psychologique et sur la conciliation travail et vie privée. Selon une étude, 57 % des témoins déclarent dépasser les 35 heures de travail hebdomadaires pour traiter les tâches urgentes en retard! Pour 95 % des personnes interrogées, mentionne que cela a un impact sur leur vie privée. 89 % des personnes interrogées déclarent travailler dans l'urgence tout en reconnaissant (à 78 %) qu'elles font des efforts de gestion de leur temps, établissant notamment des «to do lists». L'étude révèle que la plupart réalisent en priorité les tâches «pressantes» avant les tâches importantes: résultat paradoxal, les tâches les plus importantes ne sont traitées qu'une fois qu'elles se sont avérées «urgentes».


Pour la psychiatre Christine Mirabel-Sarron, auteur de Bien gérer son temps (éd. Odile Jacob) et qui reçoit dans ses consultations la plupart de ces travailleurs «au bout du rouleau», le problème majeur de la gestion du temps naît d'une difficulté à évaluer «le budget temps de chaque activité».


Prévoir les imprévus


Les “to do lists” ne doivent pas être une succession de souhaits à accomplir comme par magie, sans tenir compte des contraintes inhérentes et des sous-étapes qui mènent à la réalisation d'un projet. Les imprévus doivent être pris en compte, tel que les pannes informatiques, un client qui annule son rendez-vous, un service administratif fermé… Ces évènements, justement parce qu'on ne les a pas envisagés, ont un impact émotionnel dévastateur. Et ils entraînent colère et dévalorisation de soi.

Prévoir une plage horaire pour prendre les messages

Autres «bouffeurs de temps», les nouveaux outils technologiques, comme e-mails et téléphones portables, pourtant censés améliorer le confort des travailleurs. 84 % des personnes interrogées pensent qu'ils perturbent leur concentration et, pour 89 %, ils renforcent le sentiment d'urgence.  les salariés ont un sentiment d'impuissance pourtant il suffit tout simplement de ne pas répondre aux e-mails dès qu'on entend le jingle d'arrivée d'un message. Se planifier une tranche de temps précise, par exemple une demi-heure chaque matin, pour lire et répondre aux mails permet de se libérer de cette impression de fatalité.

Bien réussir sa réunion

Un autre "bouffeur de temps" les réunionites. Plus de 3 personnes sur 4 (75 %) affirment en effet que la «réunionite aiguë» les met en retard dans la réalisation de leurs missions, renforçant ainsi leur sentiment d'urgence général. À la question «qu'est-ce qui vous fait perdre le plus de temps au travail?», 68,6 % «les problèmes techniques», tout en donnant la «palme» de la perte de temps aux réunions. 
Que faire pour bien gérer son temps et se sentir moins frustré?
Faire les choses importantes et diminuer la gestion de "crises" ou des urgences. Cesser de jouer au pompier(Réf: le quadrant de Corey)
Prévoir une plage pour prendre et répondre aux courriels et messages téléphoniques
Planifier et bien préparer les réunions en ayant les bonnes personnes, en contrôlant la durée de chaque sujet et en indiquant si le sujet est de l'information, de la consultation ou une décision. La durée est en fonction de l,action que nous avons à prendre.
9 trucs pour une réunion performante:

  • Une réunion courte est plus efficace qu'un longue réunion
  • Une réunion doit être bien préparée et annoncée
  • Un ordre du jour qui prévoit la durée de chaque sujet et la nature du sujet soit information, consultation et décision)
  • Le varia: alloué un temps (20 minutes environ) et le temps de chaque sujet doit être également identifié. Préférablement des sujets de courte durée
  • Prévoir suffisamment de temps pour les questions de fond, identifier la stratégie pour permettre la discussion (tour de table, brainstorming)
  • Un bon meneur de réunion. Bonne animation, de l'écoute et faire participer tout le monde et retenir ceux qui parlent trop.
  • Bonnes personnes autour de la table, des gens contributifs  car si autour de la table des gens ne sont pas concernés par la rencontre, cela est plus nuisible que productif. 
  • Un compte rendu de la rencontre pour les actions à prendre, les échéanciers, les responsables et les décisions prises 
  • Faire le suivi après la rencontre des différents sujets traités auprès des responsables

Voir ce vidéo pour réussir une réunion : Daniel Lapensée de COSE
Billet inspiré de l'article de pascale Senk, Le Figaro, Les Français souffrent de travailler dans l'urgence, 30 mai 2012


dimanche 27 mai 2012


Petites techniques de survie mentale en temps de crise

Joan Hamel
Prossat

Comment avancer et garder le moral au travail malgré l'ambiance morose?


Scènes en arrivant au bureau ce matin: «T'as écouté les nouvelles ce matin? Ça va mal, et ils ne prévoient aucune amélioration» - «Oui, dans ma boîte, on parle de restructuration, ça ne sent pas bon...» - «Restructuration, dégraissage? Je vais te dire: autant parler de méga-licenciements!»
Et c'est ainsi que, insidieux, tel une tache d'huile prête à nous faire déraper sur la route, le négativisme se répand. Habitués que nous sommes à ce ronron résigné, nous ne nous en rendons même plus compte. Il peut donc librement imprégner nos esprits. Pourtant il suffit parfois d'un petit changement de vocabulaire pour réinsuffler force et optimisme dans ses journées. 

Retrouver sa créativité dans les mots

Sachez que la parole crée la relation. Les mots que nous choisissons reflètent notre état d'esprit et vice-versa. Notre créativité dans le choix fait son oeuvre pour éviter le négativisme, le blâme ou l'arrogance. (le langage non verbal n'est pas à sous-estimer non plus). Par exemple au lieu de dire que nous avons un "statut précaire", pourquoi ne pas dire que nous sommes "travailleur autonome". C'est une dénomination qui contient des notions de liberté, d'aventure et d'adaptabilité. Toutes les qualités que nous recherchons aujourd'hui dans nos organisations pour une bonne santé mentale: Autonomie, latitude décisionnelle, liberté d'expression. Nous avons la chance comme travailleur autonome d'entrer dans une nouvelle ère où la carrière linéaire et attachée à une seule entreprise est désormais terminée». À l'individu de s'adapter donc, même s'il y a encore à regretter que les entreprises, de leur côté, ne travaillent pas à donner un cadre à cette nouvelle flexibilité!
Aussi, un simple changement d'étiquette comme par exemple au lieu d'utiliser le recrutement des "seniors" pourquoi pas dire tout simplement le recrutement de «la meilleure personne pour ce poste». Il faut retrouver sa créativité en choisissant le bon vocabulaire et les bons mots. Un simple changement de mot modifie le regard des candidats sur leur situation. 

Passer à l'action

Autre antidote original, qui permet à chacun de garder un sentiment de puissance sur sa vie: passer à l'action. "Si nous ne pouvons maîtriser une situation, nous pouvons par contre choisir certaines de nos réactions face à celle-ci", explique la psychanalyste Lyndi Van der Hout. "Faire ce qu'on a à faire du mieux qu'on peut, avancer les premiers pas d'un projet, ou envoyer des CV ( même si on est encore en poste) donnent la sensation de reprendre les manettes sur des petites choses à notre portée. L'action est ainsi toujours désangoissante.
Oser rencontrer des personnes qui ne sont pas de notre cercle, prendre des risques, tous ces nouveaux comportements vont creuser de nouveaux chemins dans notre cerveau. Sortir de notre zone de confort et on se met en marche avec élan et enthousiasme!
C'est un appel à penser différemment. Comme la rationalité et l'esprit logique ne semblent guère efficaces pour venir à bout de la crise actuelle ou pour calmer l'angoisse qu'elle suscite, de nombreux professionnels de la psyché nous invitent à solliciter davantage notre cerveau droit, siège de l'intuition, de l'empathie, de «l'intelligence émotionnelle».

La résilience

La résilience a été constatée à tous les âges. Deux recherches récentes, menées en Suède et en Belgique, mettent en évidence que le niveau de la résilience augmente avec l'âge. Ces résultats tendent à appuyer l'hypothèse que le processus de résilience peut s'enclencher plus facilement au fur et à mesure que les personnes vivent différentes situations problématiques et viennent à bout des adversités rencontrées. C'est comme si l'individu s'habituait à se relever des crises et plus on en vit mieux plus on s'adapte à réagir positivement devant les épreuves. Serban Ionescu, psychiatre et psychologue, professeur émérite à l'Université Paris-Vlll, a traité d'un ouvrage collectif Traité de résilience assistée et nous indique que la résilience peut se comparer à la vaccination. Une dose de vaccin comprenant une bactérie ou un virus atténué, suivie de rappels de ce vaccin, permet à l'organisme humain de fabriquer des anticorps le protégeant lors de la rencontre avec la bactérie ou le virus non atténué. De la même manière, on pourrait dire que la rencontre au cours de la vie avec des épisodes d'adversité permet de disposer de stratégies facilitant le passage à travers de tels épisodes s'ils surviennent ultérieurement.

Une ressource fondamentale: l'entraide

Les experts das le domaine mentionnent qu'il n'est pas possible de résoudre un problème là où on est. Nous avons le nez collé sur l'arbre. Nous devons donc regarder notre vie de haut, comme d'un hélicoptère, et en trouvant d'autres façons personnelles de se ressourcer, uniques à soi. C'est ainsi que nous pourrons se sortir de notre sentiment d'impuissance.
Un retour à l'authenticité et à ses propres valeurs pour se renforcer? Certes, et chacun doit savoir si ce sont des heures d'un sport d'endurance ou la pratique d'un instrument de musique ou la méditation qui l'aideront particulièrement en ces temps difficiles.
Mais cela ne doit pas faire oublier la ressource fondamentale: l'entraide . «C'est notre vraie force vitale, affirme Lyndi Van der Hout. Si on n'a pas le soutien des autres, actuellement, on se perd très vite.» Interactions d'un travail en équipe, bilan de compétences avec d'autres personnes en transition ou même investissement de son temps pour participer à une chorale, tout sera bon pour échapper au vrai mal qui menace à notre époque: l'isolement.

Sortir le clown en nous!

Le rire, l'humour une bonne façon de sortir de son stress quotidien!

Joan Hamel

Catherine Dolto, haptopsychothérapeute, auteur d'ouvrages pour enfants mentionne dans un article rédigé par Pascale Senk, Figaro, le 18 mai 2012 et intitulé "Psychologie: Oser être ridicule est précieux", qu'il est précieux d'oser d'être ridicule aujourd'hui parce qu'à force d'avoir peur de briser son image, on ne fait plus rien! La dimension du rire est aussi importante, et que face à l'épreuve, il est essentiel d'avoir la même naïveté que le clown et de laisser s'exprimer ce qui est clownesque en chacun de nous. Tout est expressif chez le clown: le nez rouge, la manière de bouger, de tenir sa tête, ses épaules: tout compte. On dit que quand on porte un masque «le visage descend dans le corps» Or, le nez rouge est «le plus petit masque du monde».


Coluche l'avait bien compris: un nez rouge et tout bascule. La réalité change, les relations s'allègent, la tendresse triomphe.Le clown réveille l'espoir.  "Dr Patch Adams" , ce véritable révolutionnaire dans sa façon d'appréhender le monde. Il estime que c'est par l'amour et la compassion autant que par la médecine dite conventionnelle qu'il convient d'apporter du soin aux personnes malades. Il est auteur d'un manuel pour visiter les personnes en souffrance qui est intitulé "docteur tendresse". Il a su démontrer que où il y a le rire, il y a de l'espoir et cet espoir est l'espoir de guérir . Les vertus du rire pour aider les malades à supporter les traitements, la douleur et l'angoisse de l'hospitalisation sont connues depuis de nombreuses années.En France, un enfant sur deux est hospitalisé avant l'âge de 15 ans. Les clowns ont pour objectif de faire s'exprimer le petit malade et de le faire participer à une mini-aventure afin de l'aider à trouver sa place dans son environnement nouveau, qui peut parfois lui paraître hostile.Une étude scientifique parue dans la revue Pediatrics en 2005 a montré que le passage d'un clown avant une opération réduisait l'anxiété de l'enfant et abaissait les complications postopératoires. 
Malheureusement cette liberté d'être, nous la perdons en grandissant car nous avons reçu des injonctions de maîtrise du maintien qui, quoique nécessaires, nous ont trop souvent coupé de nous-mêmes. À notre époque, beaucoup de personnes ne sont même pas conscientes de leurs tensions musculaires, ni de ce que leurs gestes ponctuent réellement.
Ce qui est important de retenir ici, c'est d'être authentique, de ne pas avoir peur du jugement des autres car on a "rien à foutre de ce que les autres pensent de nous"! Et finalement d'être capable de rire de soi tout en acceptant notre vulnérabilité.



samedi 26 mai 2012

Conciliation Travail-Famille


Joan mai2009.jpgSANTÉ ET BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL
Madame Joan Hamel
Conférencière et formateur certifié (CQIF)
PROSSAT

LA CONCILIATION TRAVAIL-FAMILLE
Un atout pour les entreprises qui vise le bien-être des employés 
et une mesure efficace d'attraction et de fidélisation de la main d'oeuvre

·        
       
        Savez-vous à quoi vos employés sont confrontés à tous les jours en arrivant au travail? Il est difficile d'enlever notre "chapeau" de parents ou d'aidant naturel et de mettre notre "chapeau" de travailleur quand on entre au travail! Le même constat lorsque nous retournons à la maison... Les tracas, les soucis nous suivent dans toutes les sphères de notre vie. Les conséquences sur la santé physique et psychologique sont très bien documentées, les absences du travail et le présentéisme continuent de progresser et ont un impact important sur la performance de l'entreprise. 


P     PROSSAT vous offre la possibilité de connaître la norme québécoise, le programme de soutien offert par le Ministère de la famille et des aînés(MFA) ainsi que les avantages de mettre en place des mesures favorisant la conciliation travail-famille au sein de votre entreprise qui favoriseront le bien-être de vos employés.

Le contenu de la conférence
La conciliation travail-famille qu’est-ce que c’est?
Pourquoi s’intéresser  à la conciliation travail-famille?
Comment implanter des mesures de conciliation travail-Famille?

Thèmes abordés
·        Statistiques sur l’état de santé psychologique des employés
·        Norme « conciliation travail-famille » et les mesures de soutien du MFA
·        Définitions de la conciliation travail-Famille
·        La démarche de mise en œuvre
o   Engagement de la haute direction
o   Politique et choix d’une définition 
o   Diagnostic et identification des besoins
o   Collecte de données
o   Mise sur pied d’un Comité
o   Choix d’indicateurs
o    Implantation des mesures
o   Évaluation des mesures
·     Plan de communication

À qui s’adresse cette conférence
Cette conférence s’adresse, plus particulièrement, aux dirigeants d’entreprise, aux responsables des ressources humaines ainsi qu’à toute personne ayant la gestion d'équipe de travail.

Durée de la conférence : 1heure30
Coût : 40$ par participant ou 800$ pour un groupe (frais de déplacement en sus)
Pour informations, communiquer avec Joan Hamel au 819-691-1443 ; www.prossat.sitew.com

jeudi 24 mai 2012

Les quatre bonnes attitudes pour être heureux



Joan Hamel

PROSSAT


La clé du succès pour être heureux et rendre les gens heureux autour de nous, repose uniquement sur notre façon d'être. Voici les quatre meilleures attitudes à prendre pour avoir une vie harmonieuse et influencer positivement les autres à une vie meilleure.







1. Laisser tomber "le bien paraître"  (l'égo)
Mark C.Crowly, dans son article "The Sharp Drop-Off In Worker Happinniness - And What Your Company Can Do About It"  nous décrit l'importance d'être compassion et de communiquer la reconnaissance et le respect envers autrui. Il nous décrit l'attitude du Dalai Lama lors d'une conférence sur l'environnement, en avril 2012 et nous dit-il, que d'entrée de jeu, le Dalai Lama  démontre sa capacité d'être écoute, compassion et reconnaissance envers les autres. Le Dalai Lama ne cherche pas à bien paraître et d'être sous les feux du projecteur. Il a d'abord donné la parole aux scientifiques et il a ensuite exprimé sa reconnaissance pour leur travail bien fait. 


Trop souvent encore dans nos organisations d'aujourd'hui, les gestionnaires désirent être en avant et sous les projecteurs. Ils ont un besoin de rivaliser entre eux et d'être en mode compétition (mode de survie) alors qu'ils devraient en être autrement en appuyant ces collègues et en les supportant pour atteindre les objectifs visés et la mission de l'entreprise.


2. Être reconnaissance
En citant l'article du Harvard Business Review, Mark C.Crowly indique que tous les employés ont besoin de recevoir des éloges, d'être honorés et régulièrement reconnus pour leurs efforts et leurs accomplissements. Les gestionnaires doivent davantage gérer avec le coeur et communiquer leur reconnaissance envers les autres, puisque c'est avec le langage du coeur que les gens connectent. Les gestionnaires ont la responsabilité de rencontrer les employés individuellement sur une base régulière pour discuter avec eux, des objectifs et de leurs rêves, c'est là un moment privilégié pour leur témoigner de la reconnaissance et de la gratitude. C'est à ce moment que le gestionnaire doit faire sentir à chaque membre de son équipe qu'il est important pour l'organisation. Il doit à ce moment là capitaliser sur les forces et les rêves de chacun pour atteindre la performance désirée.


Nous avons reçu de la reconnaissance lorsque nous étions des enfants lors de nos premiers mots, de nos premiers pas et nous en avons donné aussi à nos enfants. À l'âge adulte, la reconnaissance devient moins présente au quotidien. Dire un "Merci"! dire "Bonjour" en arrivant au bureau le matin, à tous nos employés ou encore féliciter notre adolescent pour une progression dans ses résultats scolaires ...devient rarissime.


La reconnaissance est un gage de respect envers les autres. Respecter les autres et encourager le point de vue des autres. Nous avons tous appris à parler mais personne n'apprend à écouter. Écouter l'autre sans juger c'est aussi le respecter. Nous n'avons pas tous la même idée ou opinion devant des sujets qui nous passionnent tels que la pollution et le réchauffement de la planète, l'exploitation des richesses naturelles, le Plan Nord, l'énergie nucléaire ou les manifestations étudiantes pour ne citer que ceux-ci. Cependant malgré le fait que nous ne soyons pas d'accord, il est fondamental de respecter l'opinion des autres, surtout lorsque nous ne partageons pas les mêmes opinions. D'être écoute dans le respect des idées des autres et le respect envers tous ceux qui ne partagent pas les mêmes idées que nous. Il faut éviter de "diaboliser"  les gens (de faire peur) face au désaccord. Ils ont droit à leur point de vue. Il y a 6 milliards de personnes sur la planète et chacun de nous, voit le monde à partir de ses croyances, ses valeurs, ses expériences et cela ne veut pas dire pour autant que ces personnes ont tort. Il faut donc éviter de tomber dans le piège de toujours vouloir avoir raison donc de donner tort à l'autre et ainsi leur manquer de respect.


3. Être optimisme
Les problèmes environnementaux sont cruciaux et représentent des défis importants au niveau mondial. C'est pourquoi l'optimisme et l'espoir doivent régner. La meilleure façon de régler le problème est de rester optimiste et de contribuer tous ensembles  à une vie meilleure et un monde meilleur. La peur nous empêche trop souvent de passer à l'action et et ainsi s'engager dans ce qui compte pour nous. Nous avons peur d'être juger, peur de ne pas être aimé, peur de...c'est notre pire ennemi et le principal obstacle pour le "passage à l'action". Éliminons nos peurs et libérons nos anxiétés pour atteindre une meilleure performance à dimension humaine. Nous avons tous le choix ...à nous maintenant de faire les bons choix dans ce qui est important pour nous.


4. Être bienveillance
Traiter tout le monde avec soin et exprimer sa gratitude envers tous les gens qui nous entourent (gardiens de sécurité, employés d'entretien, éboueurs....), les féliciter pour leur travail, les honorer. Ainsi nous démontrons que tout le monde est important pour nous et que nous sommes tous égaux. Lorsque nous traitons les autres comme des égaux, c'est à nous même que nous faisons une faveur. Éprouver de la compassion pour autrui, réduit le niveau de stress ce qui augmente notre concentration et nos pensées deviennent plus claires. Dire "Merci" et honorer les gens sont des mots puissants et sachez qu'ils vont droit au coeur.


Inspiré de l'article de  Mark C. Crowley is a former National Sales Manager for WaMu Investments, where he was named its Leader of the Year. He’s the author of Lead From The Heart: Transformational Leadership For The 21st Century; follow him on Twitter at @MarkCCrowley.




mercredi 23 mai 2012

Les 5 attitudes à renoncer pour être heureux


Quelles sont les attitudes ou comportements à abandonner pour être heureux?

 Joan Hamel
PROSSAT

Quand on pense à la façon de créer du bonheur, nous cherchons des choses à réaliser et à ajouter à nos vies. Cependant, la clé du bonheur réside dans notre façon d’être, dans les attitudes et les comportements à prendre pour être heureux.  Voici quelques attitudes ou comportements à abandonner pour devenir des gens heureux.

Cesser de blâmer

Le blâme est un bouc émissaire pour éviter de prendre entièrement la responsabilité de ce qui arrive dans votre propre vie. Il est beaucoup plus facile de pointer du doigt quelqu'un ou quelque chose d'autre au lieu de regarder ce qui se passe à l’intérieur de vous et de prendre l’entière responsabilité. Le blâme n'est pas constructif. Il ne vous aide pas ni l'autre personne que vous blâmez. Personne ne gagne dans le jeu du blâme. De plus, considérez la quantité d'énergie et le stress que cela vous exige alors qu’il ne faut qu’un pas pour agir, prendre responsabilité et trouver une solution.



Cesser de vouloir impressionner, diminuer votre EGO (« Paraître »)
Lorsque vous acceptez qui vous êtes avec vos forces et vos défauts, que vous acceptez votre vulnérabilité et vos imperfections, vous serez beaucoup plus à l'aise dans votre propre peau. Vous obtiendrez plus de souplesse et une paix d’esprit. Soyez confiant, cessez de vous inquiéter de tout et surtout de ce que les autres pensent de vous, du jugement des autres car ce que les gens pensent de vous, n’a aucune importance dans votre vie.

Renoncer à être une victime (Dramatiser)
Prenez le contrôle de votre vie. Cessez de dramatiser. Il est vrai que parfois la vie est injuste et cruelle envers les bonnes personnes, mais de jouer la victime n’avance à rien et nous empêche de se mettre en action.

Cesser de vous donner tort
Personne ne vous doit rien. Personne ! Si vous abordez la vie avec la perspective qui tout vous est dû ou que vous vous donnez tort si la vie ne vous offre pas ce que vous désirez, il est fort probable que vous serez souvent déçu et malheureux. À cause des déceptions à répétition certaines personnes cessent de prendre des engagements et prendre action dans ce qui est important pour eux. Sachez que vous êtes responsables de ce qui vous arrive dans la vie et des actions que vous posez. Il nous arrive de faire face à des échecs ou des épreuves mais l’important c’est de se relever et de réajuster le tir et surtout de ne pas prendre l’échec comme personnel. Un échec à la performance et ne signifie pas que nous sommes un échec. Soyez reconnaissants pour ce que vous avez dans la vie et voyez la vie de façon positive, vous serez d’autant plus heureux. Vous récolterez ce que vous semez.

Abandonner le « faire semblant » (Authenticité) 
Dans une société où nous sommes récompensés pour la perfection, nous sommes constamment à jouer des rôles. Nous essayons de montrer au monde que nous sommes des êtres parfaits dans l'espoir que nous allons être aimé et accepté. Mais la beauté d’être nous, réside dans notre vulnérabilité, notre amour, nos émotions profondes, complexes, notre humanité. Lorsque nous embrassons qui nous sommes et décidons d'être authentique au lieu d’être parfait, nous nous connectons véritablement avec les autres. Il n'est pas nécessaire de "faire un show", de jouer un rôle ou de porter un masque. On n’a pas besoin de faire semblant ou d'être quelqu’un d’autre. Vous êtes parfait de la façon dont vous êtes, soyez vrais et authentiques.



Ce billet a grandement été influencé par l'article de Amy Chan,« 5 things to give up to be happy » du 18 mai 2012,publié par  HuffPost Healthy Living

lundi 21 mai 2012

Avez-vous un plan d'action pour votre main-d'oeuvre vieillissante?


Gestion du risque d'une main-d'œuvre vieillissante

Joan Hamel
PROSSAT


Faire face à une main-d'œuvre vieillissante est un enjeu économique dans tous les pays industrialisés. De nombreux employés devront travailler jusqu'à 10 ans de plus que leurs prédécesseurs et les entreprises manufacturières devront adapter l’organisation du travail, les équipements, les tâches, les horaires, l’environnement pour faire face adéquatement aux changements physiques et psychologiques des travailleurs vieillissants et ainsi continuer d’assurer des hauts niveaux de productivité, d'efficacité et de qualité.


Selon les études et les statistiques actuelles, on y indique qu’en 2020, le nombre de personnes âgées entre 35 et 44 va diminuer de 10 %;  le nombre de 45 à 54 ans devrait croître de 3%, le nombre de  55 à 64 ans augmentera de73%, et ceux de 65 ans ou plus va augmenter de 54%. Tous savent que les travailleurs âgés ont tendance à éprouver davantage de problèmes physiques que leurs homologues plus jeunes. Par exemple, un homme de 57 ans aura perdu plus de 20 pour cent de sa force physique. 


Le vieillissement des travailleurs a aussi des conséquences financières pour l’entreprise. Les statistiques publiées par l'AIIC, une compagnie d'assurance mondiale affirment que 25 % des réclamations en assurance salaire proviennent des travailleurs âgés de 50 ans et plus. Le coût moyen pour une blessure à un employé de 55 et 60 ans  est trois fois plus élevé que pour celle d’un employé de 20 et 25 ans. De même, les salariés de plus de 55 ans sont de 12% à 35 % moins susceptibles de retourner au travail que leurs homologues âgés de 25 à 39.

Les employeurs doivent donc trouver des solutions pour contrôler les coûts directs et indirects tout en continuant d’améliorer la productivité des employés de tous les âges. Nonobstant l’âge du travailleur, tout employé blessé a  un effet négatif sur les opérations de l’entreprise.

Haut du formulaire
De nombreux emplois manufacturiers ont été conçus durant la Seconde Guerre mondiale et ce fut des jeunes en bonne santé qui ont assumé les tâches qui nécessitaient de se déplacer, se pencher, marcher, soulever, pousser et tirer. En dépit des progrès technologiques, les exigences physiques de l’emploi sont toujours présentes et réelles et ce, malgré le fait que nous sommes devant une population vieillissante au travail. Près de 52 pour cent des employés dans l’industrie manufacturière effectuent régulièrement des tâches manuelles qui entraînent des lésions musculosquelettiques causées par les mauvaises postures, l’effort, la répétition des mouvements ou la manipulation de charges lourdes.

Idéalement, les employeurs doivent concevoir des emplois de sorte que 90 % de la population active puisse être en mesure d’effectuer les exigences physiques des tâches et ce, sans stress. Cependant, chez de  nombreux employeurs, l’ergonomie au travail et la prévention des risques pour une population vieillissante ne font pas partie des préoccupations et ne sont pas intégrées dans le plan stratégique de l’entreprise et dans la culture organisationnelle.

Une culture de prévention
Les employeurs doivent intégrer une culture d’entreprise favorisant des environnements de travail sains et sécuritaires tenant compte des changements physiques des travailleurs vieillissants. L’employeur devra encourager la participation des employés pour revoir l’organisation ou l’environnement de travail, les équipements et outils mis à leur disponibilité. Changer une culture n'arrivera pas du jour au lendemain.  Il s'agit d'un processus continu, qui peut prendre quelques années pour la mise en place de mesures concrètes permettant de prévenir toute atteinte à la santé physique et psychologique des travailleurs vieillissants. Ce processus continu permettra aux travailleurs plus âgés de rester au travail et en santé le plus longtemps possible.
Pensons ergonomie au travail pour évaluer tous les emplois et la prévention des risques psychosociaux pour réduire les facteurs de risque physiques et psychologiques.

Modifier le processus de travail pour améliorer la sécurité des employés, la productivité et l'efficacité.
Mettre en œuvre des processus lean pour éliminer les mouvements inutiles comme  des mouvements d’extension, de flexion, de torsion ou de la marche. Songez que chaque employé consacre près de trois secondes à se plier. Multipliez ce chiffre par 35.000 fois par employé et par an. Cela s’appelle du gaspillage, une perte de temps ou tout simplement la non-valeur ajoutée. Dans une usine de fabrication, un travailleur marche 450 pieds à chaque fois qu’il coupe un morceau de tuyau. Ce même employé coupe environ 100 tuyaux quotidiennement. Combien de temps fut gaspillé? L'effet cumulatif peut être énorme.

Changer la taille de police et de réduire l'éblouissement.
Lorsque les employés peuvent voir clairement, leur performance est améliorée. 

Remplacer l'éclairage fluorescent. Installer un éclairage à spectre complet qui a un indice de 95 ou plus. En outre, installer un éclairage indirect dans les bureaux, ce qui fera en sorte que tout le monde peut bien voir. Toutefois, si votre budget ne le permet pas, essayez de nettoyer vos lumières. Vous serez étonné de la différence qu'il crée.

Programme de retour au travail (RAT)
Les employeurs doivent mettre en place un programme de retour au travail pour réduire les coûts directs et indirects d’un travailleur absent.  

Mesurer les résultats

Dans un processus continu d’amélioration, l’évaluation du programme ou des mesures mises en place est essentielle. Comme tout processus, des indicateurs devront être identifiés et évaluer régulièrement Sans donnée précise, vous n'aurez aucune idée si le changement a été efficace.  Dans l'ensemble, la création d'un milieu de travail sain et sécuritaire produit certes des avantages indéniables que tout employeur qui désire attirer et fidéliser leur main d’œuvre de tous âges, doit poursuivre.

Tous les produits et services peuvent ne pas être disponibles dans tous les États et peuvent être sujettes à modification sans préavis. L'AIIC est une marque déposée de CNA Financial Corporation. Copyright © 2012 de l'AIIC. Tous droits réservés. Source : Brian Roberts 07/05/2012 10:18:00 AM - article #27121

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La santé mentale ...chez le gestionnaire d'abord!

La prévention des risques psychologiques débute par le 
bien-être des gestionnaires


LA PRÉVENTION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX ET LA PROMOTION DU MIEUX-ÊTRE AU TRAVAIL PASSENT PAR UN ACCOMPAGNEMENT ET UN SOUTIEN AUPRÈS DES GESTIONNAIRES



Rédigé par
Joan Hamel





Pourquoi accompagner les gestionnaires à la prévention des risques psychosociaux?
Au-delà des lois et des normes en santé, sécurité et bien-être psychologique, les entreprises se préoccupent de plus en plus des risques psychosociaux (RPS) considérant l’impact sur la performance de l’entreprise ainsi que sur les coûts sans cesse croissants reliés à l’absentéisme et au présentéisme au travail.


La formation et l’accompagnement des gestionnaires sont des incontournables pour atteindre une meilleure performance tout en misant sur le capital humain des équipes de travail. Les travaux de recherche et la littérature démontrent sans l’ombre d’un doute, de la nécessité de « prendre soin » des gestionnaires pour en faire des premiers « acteurs de santé ». Les trois principales raisons permettant d’identifier le gestionnaire comme un acteur-clé : Une cible privilégiée du stress Le gestionnaire est au cœur des changements et doit gérer dans un contexte souvent incertain sans la marge de manœuvre suffisante pour y faire face, ce qui génère une source de stress pour lui-même et pour son équipe de travail. Puisque les gestionnaires ont un rôle à jouer dans la promotion du bien-être psychologique dans leur milieu de travail, ils ne doivent pas oublier leur propre bien-être…ils sont aussi des travailleurs. Par contre, contrairement aux travailleurs, le gestionnaire se sent souvent seul et isolé. Il souffre en silence dans un tsunami de changements organisationnels. La réalité du travail est de plus en plus exigeante à tous les niveaux. Une détection des signaux d’alarme Le gestionnaire a une responsabilité dans la planification et l’organisation du travail. Il possède une bonne connaissance du travail ainsi que de la charge de travail, l’affectation et les moyens utilisés, les délais de production ou de livraison des services et finalement, il a à cœur la réussite et vise le succès de l’équipe relativement à la performance de l’établissement. Le gestionnaire est bien positionné étant près des équipes, pour détecter les premiers signes de détresse chez ses collaborateurs. Cependant, pour ce faire, le gestionnaire ne doit pas être lui-même stressé ou en situation de détresse. Il est essentiel alors de prévenir la détresse en développant des compétences et des habiletés de gestion pour la prévention et la promotion de la santé mentale et de supporter le gestionnaire dans la mise en place de solutions visant le mieux-être au travail.

L'accompagnement: une solution de choix
Dans un contexte de prévention des problèmes de santé mentale, il est avantageux d’offrir le coaching, l’accompagnement et la création de groupes de partage au lieu d’une formation d’une journée sachant que les principales plaintes des gestionnaires sont le manque de temps et la charge importante de travail qui s’accumule pendant leur participation à une formation. Il est important de comprendre le contexte de travail du gestionnaire, de l’écouter et de le supporter dans la mise en place d’outils de prévention et de pratiques de gestion visant le mieux-être au travail. Ces formules permettent également au gestionnaire de sortir de la solitude en ayant un réseau de support et d’entraide dans lequel il aura tout avantage à partager ses préoccupations avec son coach et ses pairs.

Un régulateur de tensions
Le gestionnaire de par son rôle et de par ses actions est en mesure de soutenir, de reconnaître et de réguler les activités de travail en gérant les tensions générées par le travail et favoriser des mesures ou des pratiques de gestion qui permettront de réduire les risques psychosociaux. Il a besoin de support, d’écoute et d’un lieu de partage pour intégrer la prévention au quotidien. Bien entendu le gestionnaire n’est pas le seul acteur dans l’organisation pour prévenir les risques psychosociaux. La direction générale doit s’engager dans cette démarche de prévention des RPS et offrir le soutien et l’accompagnement qui permettront de réduire les coûts humains et financiers des problèmes de santé mentale et ainsi atteindre une meilleure performance dans toutes les sphères de l’organisation. Les qualités essentielles de ces accompagnateurs sont une capacité d’écoute attentive et de bienveillance pour la prévention et la promotion de la santé et du bien-être des gestionnaires. Tous les acteurs de l’organisation principalement dans la gestion doivent être des modèles de santé et des exemples pour leurs employés qui eux-mêmes devront l’être à leur tour pour fournir à la clientèle des soins et des services d’une qualité exemplaire. Le bien-être au travail n’est pas une question de mode. Il y a eu une évolution profonde dans les organisations du travail qui a entraîné un décalage grandissant entre les exigences de l’entreprise et celles des gestionnaires en termes de possibilités d’engagement, de valeur portée au travail et à sa qualité, de besoins d’autonomie et de participation, de soutien social et d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle. La promotion du bien-être psychologique au travail doit être conçue pour agir à trois niveaux. Les gestionnaires peuvent avoir recours à différentes interventions selon la situation vécue et les besoins exprimés.

La prévention primaire vise à réduire, voire éliminer à la source les risques psychosociaux au travail. Les risques psychosociaux réfèrent aux aspects de l’organisation du travail et de la gestion, ainsi qu’au contexte social et environnemental, qui sont susceptibles de nuire au plan social, psychologique et physique. La prévention primaire vise donc à identifier les sources de stress (ex. : manque de contrôle, charge de travail, rôles conflictuels ou ambigus, équipement, environnement physique, relations, harcèlement, faible reconnaissance, violence) et établir des pistes de solutions visant à réduire les problèmes de santé mentale. Les interventions de niveau primaire s’attaquent directement aux causes du stress au travail; elles ont comme objectif d’éliminer ou de réduire les sources de stress présentes dans l’organisation afin d’en diminuer les impacts négatifs sur la santé psychologique des gestionnaires.

Les interventions de niveau secondaire agissent sur les facteurs personnels et fait en sorte d’aider les gestionnaires à mieux s’adapter à leur environnement de travail. Les interventions de niveau secondaire ont pour but d’aider les gestionnaires à développer des connaissances et des habiletés pour mieux reconnaître et gérer leurs réactions face au stress. En les outillant, on leur permet de mieux s’adapter à la situation ou à l’environnement de travail, et ainsi de diminuer les impacts du stress. Le contenu et la forme de ces interventions peuvent varier considérablement mais incluent habituellement des activités de sensibilisation et d’information ainsi que des programmes de développement des habiletés. Les interventions de niveau secondaire ne modifient pas les conditions dans lesquelles le travail s’effectue. Elles s’attaquent uniquement aux conséquences du problème dans le but de limiter les dommages. Et c’est la raison pour laquelle elles ne produisent que des effets à court terme. Une formation sur la gestion du stress, par exemple, n’élimine pas les sources de stress présentes dans l’organisation. Elle modifie les réactions de la personne pour l’aider à mieux s’adapter à son travail.

La prévention tertiaire cherche à apaiser la souffrance des gestionnaires aux prises avec un problème de santé psychologique au travail. Les interventions de niveau tertiaire ont pour objet le traitement, la réhabilitation, le processus de retour au travail ainsi que le suivi des gestionnaires qui souffrent ou ont souffert d’un problème de santé psychologique au travail. Ces stratégies incluent généralement des services pour conseiller les gestionnaires et les orienter, si besoin est, vers des spécialistes. Les activités de prévention tertiaire sont souvent associées aux services d’aide ou à un service d’accompagnement pour faire voir aux gestionnaires différentes possibilités afin que ceux-ci fassent des choix puissants pour ce qui compte vraiment pour eux dans leur vie. Cet accompagnement peut aussi les aider à cheminer vers une transition de carrière. Un service d’aide et d’écoute empathique qui permet au gestionnaire en difficulté d’exprimer ses problèmes dans une optique de soutien et de recherche de solutions. Ces interventions peuvent également prendre la forme d’un programme de retour au travail pour les gestionnaires qui se sont absentés du travail. Service de transition vers une démarche de mieux-être pour le gestionnaire Le travail ne doit pas être vu comme une «activité à risques» ou comme un lieu de «souffrance», mais comme une opportunité de construction de l’identité, de développement de compétences et de relations sociales.

Le gestionnaire a des choix à faire pour ce qui compte vraiment pour lui, pour son équipe et pour son organisation. Avec du soutien et un accompagnement, il sera possible d’établir avec lui, une analyse approfondie des contextes en difficulté, lui offrir une écoute attentive et un dialogue constructif pour lui permettre de voir les différentes possibilités et de développer des pistes de solutions efficaces pour qu’il puisse faire des choix puissants tant du point de vue de sa santé, du mieux-être que de la performance des organisations.

Démarche préventive des risques psychosociaux au sein de l’établissement
Les sondages et enquêtes récents indiquent que les employés attendent de leur gestionnaire davantage d’écoute, de reconnaissance et une aptitude à la planification et à l’organisation du travail. Il va s’en dire que les besoins sont identiques pour les gestionnaires eux-mêmes. Au Québec, des démarches visant la santé et le bien-être au travail sont maintenant reconnues avec la possibilité d’une certification de reconnaissance comme « Entreprise en santé », ou comme un employeur de choix, de par ses pratiques de gestion favorisant la conciliation travail et vie personnelle et finalement, un employeur à dimension humaine de par ses pratiques visant à réduire les risques psychosociaux. Les avantages d’être un employeur de choix sont connus. Ne citons que le recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée, une fidélisation des employés et un meilleur climat de travail permettant ainsi une plus grande productivité et un meilleur service à la clientèle.

Par cette démarche de prévention des risques psychosociaux, PROSSAT vise à doter les gestionnaires d’outils de prévention des RPS et offrir la possibilité d’avoir un lieu d’écoute et de partage sur les pratiques de gestion les plus susceptibles de produire des effets positifs en matière d’amélioration de la santé et du mieux-être au travail pour le gestionnaire lui-même et pour son équipe de travail.

Joan Hamel Santé et mieux-être au travail
www.prossat.sitew.com

Source : « Le guide prévention des risques psychosociaux : Quelle formation pour les managers » ANACT, Paris, 2012 IRSST, « La prévention du stress au travail, Université Laval, http://nouveauxreperes.cgsst.com/
http://www.formation-meltis.fr/efficacite-personnelle/69-des-salaries-souhaiteraient-suivre-une-formation-liee-au-developpement-personnel-afin-de-favoriser-leur-bien-etre-au-travail/