dimanche 27 mai 2012

Sortir le clown en nous!

Le rire, l'humour une bonne façon de sortir de son stress quotidien!

Joan Hamel

Catherine Dolto, haptopsychothérapeute, auteur d'ouvrages pour enfants mentionne dans un article rédigé par Pascale Senk, Figaro, le 18 mai 2012 et intitulé "Psychologie: Oser être ridicule est précieux", qu'il est précieux d'oser d'être ridicule aujourd'hui parce qu'à force d'avoir peur de briser son image, on ne fait plus rien! La dimension du rire est aussi importante, et que face à l'épreuve, il est essentiel d'avoir la même naïveté que le clown et de laisser s'exprimer ce qui est clownesque en chacun de nous. Tout est expressif chez le clown: le nez rouge, la manière de bouger, de tenir sa tête, ses épaules: tout compte. On dit que quand on porte un masque «le visage descend dans le corps» Or, le nez rouge est «le plus petit masque du monde».


Coluche l'avait bien compris: un nez rouge et tout bascule. La réalité change, les relations s'allègent, la tendresse triomphe.Le clown réveille l'espoir.  "Dr Patch Adams" , ce véritable révolutionnaire dans sa façon d'appréhender le monde. Il estime que c'est par l'amour et la compassion autant que par la médecine dite conventionnelle qu'il convient d'apporter du soin aux personnes malades. Il est auteur d'un manuel pour visiter les personnes en souffrance qui est intitulé "docteur tendresse". Il a su démontrer que où il y a le rire, il y a de l'espoir et cet espoir est l'espoir de guérir . Les vertus du rire pour aider les malades à supporter les traitements, la douleur et l'angoisse de l'hospitalisation sont connues depuis de nombreuses années.En France, un enfant sur deux est hospitalisé avant l'âge de 15 ans. Les clowns ont pour objectif de faire s'exprimer le petit malade et de le faire participer à une mini-aventure afin de l'aider à trouver sa place dans son environnement nouveau, qui peut parfois lui paraître hostile.Une étude scientifique parue dans la revue Pediatrics en 2005 a montré que le passage d'un clown avant une opération réduisait l'anxiété de l'enfant et abaissait les complications postopératoires. 
Malheureusement cette liberté d'être, nous la perdons en grandissant car nous avons reçu des injonctions de maîtrise du maintien qui, quoique nécessaires, nous ont trop souvent coupé de nous-mêmes. À notre époque, beaucoup de personnes ne sont même pas conscientes de leurs tensions musculaires, ni de ce que leurs gestes ponctuent réellement.
Ce qui est important de retenir ici, c'est d'être authentique, de ne pas avoir peur du jugement des autres car on a "rien à foutre de ce que les autres pensent de nous"! Et finalement d'être capable de rire de soi tout en acceptant notre vulnérabilité.



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