lundi 26 mars 2012

De saines habitudes de vie!

Mangez bien et soyez actif chaque jour!

Un choix santé parmi les quatre groupes alimentaires du guide canadien. Choisissez au moins un légume vert foncé et un légume orangé chaque jour pour vous aider à avoir suffisamment de folate (une vitamine) et de vitamine A .
Essayez de consommer des légumes vert foncé comme la roquette, le brocoli, la bette à carde, les feuilles de pissenlit, le brocoli chinois (gai lan), le chou vert ou chou vert frisé, les feuilles de moutarde et les légumes verts à salade dont les épinards, la laitue romaine et les mélanges mesclun.

Essayez les carottes, les patates douces, les courges d'hiver, la citrouille ou les ignames. Les abricots, cantaloups, mangues, nectarines, papayes et pêches contiennent de la vitamine A. On peut choisir ces fruits pour remplacer un légume orangé.

Des portions dans chaque groupe
Légumes et fruits 125 mL (½ tasse) de légumes ou fruits frais, congelés ou en conserve ou de jus 100 % purs 250 mL (1 tasse) de légumes-feuilles ou de salade 1 fruit
Produits céréaliers 1 tranche (35 g) de pain ou ½ bagel (45 g) ½ pain pita (35 g) ou ½ tortilla (35 g) 125 mL (½ tasse) de riz, pâtes alimentaires ou couscous cuits 30 g de céréales froides ou 175 mL (¾ tasse) de céréales chaudes
Lait et substituts 250 mL (1 tasse) de lait ou de boissons de soya enrichies 175 g (¾ tasse) de yogourt 50 g (1½ oz) de fromage
Viandes et substituts 75 g (2½ oz) de viande, poisson, volaille, 175 mL (¾ tasse) de légumineuses cuites 2 oeufs 30 mL (2 c. à tab.) de beurre d'arachide.

Intégration de l’activité physique à votre quotidien
Engagez-vous dans la bonne voie et intégrez l’activité physique à votre mode de vie quotidien. Commencez par augmenter peu à peu votre niveau d’activité physique, jusqu’à arriver à respecter les nouvelles recommandations en matière d’activité physique. L’activité physique ne se résume pas qu’aux sports. Elle peut englober des activités quotidiennes, qu’il s’agisse de faire une promenade avec le chien, de faire du jardinage, de jouer au chat perché, de construire un bonhomme de neige ou de faire de la traîne sauvage. L’activité physique englobe même des tâches ménagères comme le raclage des feuilles ou le balayage du plancher de garage.

Joan Hamel
PROSSAT
www.prossat.sitew.com

http://www.phac-aspc.gc.ca/hp-ps/hl-mvs/pa-ap/04paap-fra.php

jeudi 22 mars 2012

Les conséquences du stress au travail

Joan Hamel
Conséquences sur la santé de l'individu

En cas de stress, des hormones telles les catécholamines sont libérées par l’organisme. Il s’ensuit une élévation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle. Ensuite, il y a une sécrétion de glucocorticoïdes qui apportent de l’énergie aux muscles, au cœur et au cerveau. Si le stress se prolonge, l’organisme est débordé et s’épuise. C’est le stress chronique. On note ainsi l’apparition de problèmes de santé tels que le diabète, l’hypertension, le cholestérol, des accidents cardio-vasculaires et une diminution de la résistance aux infections. Lorsque l’on est stressé, des mécanismes physiologiques et psychologiques sont mis en œuvre de manière simultanée. Le stress prépare notre corps à réagir. On distingue le stress qui dure du stress ponctuel. Le stress qui dure entraîne des troubles du sommeil, des dépressions.

Conséquences pour l’entreprise
Le stress a des conséquences non seulement sur l’individu, mais aussi des répercussions organisationnelles et économiques. Cela se traduit par une augmentation de l’absentéisme, du présentéisme, du taux de roulement, des accidents du travail, une démotivation, une baisse de productivité, un mauvais climat social et un impact sur le service à la clientèle. Le stress coûte donc cher à l’entreprise. 

La prévention

Les entreprises se doivent de mettre en place des politiques visant à prévenir le stress. Il s’agit de promouvoir des modes d’organisation qui soient favorables à la santé physique et mentale des salariés. La mise en place d’une telle démarche relève de la volonté propre de la direction de l’entreprise et d'un engagement à implanter une démarche préventive des risques psychosociaux. Les gestionnaires doivent être les premiers à être supportés et écoutés dans cette démarche préventive. La démarche consiste à bien identifier les sources de stress, d'effectuer une collecte d'information et une analyse des différents indicateurs. Il est essentiel également de favoriser la participation des principaux acteurs de l'organisation afin de mettre en oeuvre des pistes de solutions visant la prévention et la promotion de la santé mentale selon la mission et les valeurs de l'organisation. 


JOAN HAMEL



mardi 20 mars 2012

Comment réduire le stress au travail?

Tout le monde en parle mais les actions sont rares!

Joan Hamel

Depuis vingt ans, le niveau de satisfaction des individus au travail a baissé, tandis que leur niveau de stress a eu tendance à augmenter.
De nombreuses études le démontrent, des statistiques sur l'absentéisme sont révélatrices d'une proportion importante de retraits du travail pour des raisons de santé mentale, le nombre de consultations pour des problèmes de santé mentale augmente et la consommation d'antidépresseurs est à la hausse. Cette évolution est présente dans beaucoup de pays occidentaux. 



Un lourd bilan humain et financier

  • L'Organisation mondiale de la santé prévoit qu'en 2020, la dépression sera la 2e cause d'invalidité dans le monde.
  • Selon l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes, environ 40 % des prestations d'invalidité sont reliées à des problèmes de santé mentale. Ceux-ci représentent la première cause d'absence prolongée du travail.
  • Les coûts annuels reliés aux problématiques de santé mentale pour les entreprises canadiennes s'élèvent actuellement à plus de 33 milliards de dollars.

Les agents agresseurs en milieu de travail

Les principaux agents stresseurs en milieu de travail sont la charge de travail de plus en plus importante, une pression accrue pour améliorer la productivité, des critères de performance difficiles à atteindre, la précarité exacerbée du marché du travail, l'absence de reconnaissance, une perte d'autonomie et de latitude décisionnelle, l'absence de participation à la prise de décision sont autant de facteurs qui contribuent à augmenter le stress au travail. Les salariés doivent remplir des objectifs de performance précis, mais n'ont souvent que peu d'autonomie pour y parvenir. Sans surprise, ces conditions de travail sont source de tension et parfois même de souffrance psychologique.
Cette tendance a des conséquences néfastes sur la santé des individus, sur leur engagement envers l'employeur et le sens du travail, sur la performance et la productivité de l'entreprise et sur le service à la clientèle.
Les entreprises, conscientes du coût que représente pour elles ce mal-être au travail, aussi bien en termes de diminution de la productivité que de réputation, ne peuvent plus ignorer le problème et doivent agir en déclarant que la santé de leurs salariés est une priorité pour les années à venir et s'atteler au problème des conditions de travail stressantes.

Comment faire?

Les entreprises doivent repenser l'organisation du travail et les systèmes d'évaluation qu'elles utilisent 
Une première mesure est d'augmenter le pouvoir discrétionnaire en laissant aux employés et ce quel que soit leur niveau dans la hiérarchie, la possibilité de prendre des décisions concernant leur travail et de les rendre plus autonomes. Il est clair que les employés sont plus motivés lorsqu'ils peuvent prendre de façon autonome des décisions qui affectent directement leur travail. Cette autonomie leur confère plus de contrôle et leur donne plus d'opportunités d'apprentissage.
Le second changement a trait au partage de l'information dans l'organisation. Les salariés sont à la fois plus motivés et plus efficaces lorsqu'ils comprennent comment leur travail s'intègre à la stratégie et à la mission de l'entreprise.
Enfin, la troisième mesure touche aux processus d'évaluation. Ces derniers doivent aller de pair avec un accompagnement personnalisé tout au long de l'année, qui permet à chaque salarié d'avoir accès aux ressources nécessaires à son développement professionnel. L'évaluation mise sur les forces des individus et la reconnaissance des bons coups afin de les faire progresser dans la réalisation de nouveaux défis ce qui aura un impact sur l'estime de soi et l'engagement des individus. 
L'enjeu pour les entreprises est de permettre à leurs employés de donner du sens à leur travail et de continuer d'apprendre au quotidien. Il s'agit là de deux conditions nécessaires à leur épanouissement. Lorsqu'elles sont remplies, les salariés sont plus satisfaits, mais aussi plus productifs.
Joan Hamel
PROSSAT
www.prossat.sitew.com


Source: Julie Battilana, professeure associée à la Harvard Business School 

http://www.newswire.ca/fr/story/971957/la-sante-mentale-au-travail-tout-le-monde-y-gagne

Être heureux? 
Est-ce possible?
Joan Hamel


1- Acceptez qui vous êtes


Acceptez de vivre avec vos qualités et vos défauts. Cessez de vous cacher et soyez authentiques! Katy Sullivan actrice,est née sans jambes. Elle a été très habile à cacher les prothèses qu'elle a utilisées toute sa vie. Un jour elle a le courage de poursuivre son rêve d'être un coureur. "Je suis arrivé à un nouveau niveau d'acceptation de qui je suis et de vivre ma vie comme je suis au lieu d'essayer de cacher quelque chose qui fait partie de moi», dit Katy, qui participe maintenant à des niveaux supérieurs de piste paralympiques en utilisant des prothèses en fibre de carbone qui sont conçus pour une performance et non l'apparence. «Je suis maintenant complètement authentique sur qui je suis», dit-elle. "Les gens me regardent et me remercient pour la personne que je suis, une personne authentique et non comme une handicapée."


2- Séparez votre histoire de ce qui s'est réellement passé.

Considérez que la qualité de votre vie est déterminée seulement de 1 % de ce qui se passe, et de 99 % par la façon dont vous réagissez à ce qui se passe. Et nous avons un contrôle sur la façon dont nous réagissons. Devant les évènements, nous avons l'habitude d'ajouter une conclusion à ce qui se passe au lieu de s'en tenir aux faits. Par exemple :"Je ne serai jamais capable de faire ce que je veux vraiment faire," ou "Je suis tellement médiocre". Une petite voix intérieure nous parle tout bas et cela peut devenir la réalité si on ne change pas la pensée ou l'histoire que nous avons créée par la pensée. La pensée crée l'émotion qui entraînera  l'action et donnera le résultat. En tant qu'êtres humains, nous avons tendance à trop compliquer les choses. S'en tenir aux faits, évitez les histoires et l'anticipation. Savoir plutôt créer un plan puissant pour aller de l'avant. Apprendre à renoncer à certaines de ses propres histoires qui nous empêchent de passer à l'action, d'où la déresponsabilisaton et la résignation.Si nous pouvons prendre un recul pendant un moment et de bien identifier l'émotion, la peur, la crainte et de regarder qu'est-ce qui aurait pu arriver de pire, les évènements seraient moins effrayants, nous pourrions prendre des actions puissantes et les résultats obtenus augmenteraient notre estime de soi.


3-  Être engagés à être heureux plutôt que d'être "droits".

Nous, les humains sommes attachés à tout prix, à avoir raison - qui n'a pas sacrifié une relation qui était harmonieuse parce que nous défendions un principe, une valeur, un point de droit ou de justice. Je suis mariée depuis plus de 30 ans et nous avons eu plusieurs altercations, jusqu'au jour où j'ai vu qui j'étais dans ma relation de couple. J'étais une femme qui désirait avoir raison et devant le manque d'accord, je chialais et je fuyais. J'ai compris que ce qui est important pour moi, c'est d'être heureuse et non d'avoir raison à tout prix. Je ne reste plus coincée dans ma seule façon de voir les choses, j'accepte ma vulnérabilité, car l'important ce n'est pas d'avoir raison, de dominer ou de contrôler les situations à ma façon, mais d'être heureuse et qu'il y ait du bonheur autour de moi.

4- Être présents à ce qui compte vraiment pour vous.


Dans le tourbillon de notre vie, et de l'ensemble des tâches et responsabilités que nous assumons, il arrive d'oublier ce qui est important pour nous et ce qui compte vraiment pour nous pour être heureux. Prenez quelques minutes pour noter tout ce qui compte vraiment pour vous. Quelles sont les actions que vous prenez pour réaliser vos rêves dans ces domaines de votre vie qui comptent pour vous? 

5- Reconnaître les autres.

Reconnaître, exprimer sa gratitude envers les autres qui font une différence dans notre vie. Reconnaître quelqu'un qui a contribué à vous rendre la vie belle. Quand vous vous concentrez sur la reconnaissance de quelqu'un d'autre pour leur contribution, cela ne peut pas faire autrement que de vous rendre heureux. Donner au suivant, partager généreusement nous fait oublier nos propres tracas ou nos pensées négatives. Au lieu de prendre le crédit pour tout, reconnaissez la source et cela vous procurera de la puissance et tout le monde y gagne!

Joan Hamel
PROSSAT

Source:
5ways to be happier by Urbanette http://www.urbanette.com/5-ways-to-be-happier-now/